jeudi 1 mai 2025

Pas de muguets ni fête le 1er mai

Là où j’habite on n’utilise pas ces fleurs pour célébrer le 1er mai car elle n’y sont pas encore fleuries.
D’ailleurs on ne fête pas le 1er mai !
C’est un premier comme les premiers des autres mois.
La fête du travail est en septembre !

Mais pure princesse Léia

Mais il me semble que la princesse Léia est moins putain que la dame qui esr représentée dans la photo.
Cette dame a épousé le monstre violeur et intimidateur pour son argent.
La princesse Léia préfère, avec raison, les pilotes d’astrnefs fauchés car les mariages d’argent viennent avec d’inacceptables contrats !

Nuisance millionnaire

Une nuisance dont les effets se feront sentir pendant des millions d’années !

Le fantôme du printemps

Peut-être que le printemps se dissimule comme un fantôme dans cette brume légère qui cherche à recouvrir les ondes et les bois !

mercredi 30 avril 2025

Température du jour à Arvida (30 avril 2025)


 

Vive le schisme !

L’étonnante cathédrale luthérienne de Reykjavik.
Ah ! que la Réforme, initiée d’abord par Luther à la Renaissance, a libéré le christianisme en sabotant le pouvoir impérial des papes.
D’autres schismes sont à espérer pour le réduire encore en dressant les factions les unes contre les aures
En tous cas on en voit ici une retombée architecturale grandiose.

Un État contre son peuple comme il l’a toujours été !

Où l’on va peut-être apprendre en quel mépris on doit tenir ceux qui, à un moment ou l’autre de leur vie, ont appuyé ce pays qui a fait et fait encore descendre l’enfer sur la Terre et dont l’idéologie a essaimé dans d’autres pays où cet enfer règne encore aussi !

mardi 29 avril 2025

dimanche 27 avril 2025

Température du jour à Arvida (27:avril 2025)


 

Un autre salaud canonisé par l’Église romaine

C’est ce cardinal, canonisé par le pape Pie XI dans les années 1920-1930, qui, en plus d’avoir prononcé les stupides paroles qui apparaissent en regard de son portrait, a été le principal auteur de la condamnation au bûcher de Giordano Bruno et de son inique exécution.
Et c’est un saint de l’Église catholique : à partir de lui, jugez ce que sont les autres saints de l’Église catholique.
Suprême honte, un village québécois porte son nom!

La championne des personnes brúlées vives, la sale Habsbourg catholique

Mary Ière était-elle vraiment si mauvaise ?
Certains historiens modernes affirment qu'elle a été traitée injustement.
En matière d'exécutions, ce serait son père Henri VIII, disent-ils, qui a enregistré le plus grand nombre de victimes.
Mais lorsqu'il s'agit de brûlés vifs… Mary remporte la couronne des Tudor.
Voici le bilan brutal :
Mary Ière (règne 5 ans) :
~300 brûlés vifs, soit environ 60 par an

Henri VIII (règne 38 ans) :
~81 brûlés vifs, soit environ 2 par an

Henri VII (règne 24 ans) :
~10 brûlés vifs, soit environ un tous les 2,5 ans

Élisabeth Ière (règne 45 ans) :
~5 brûlés vifs, soit environ un tous les 9 ans

Mary Ière n'a pas mérité le surnom de Bloody Mary pour rien…

Louis Braille

Louis Braille a perdu la vue à seulement trois ans, mais sa détermination allait marquer l'histoire. 
À 20 ans, il a introduit un système à six points qui permettait aux aveugles de lire et d'écrire facilement. 
Son invention, inspirée de l'écriture nocturne militaire, a surmonté les résistances et a transformé l'éducation à jamais. Près de 200 ans plus tard, le système Braille est toujours utilisé dans le monde entier.

La trumpisation bimillénaire de l’Église romaine

« Peut-être qu’à force de parcourir trop de couloirs, l’Église a perdu son chemin. »
Isabelle Picard, La Presse+

Pas de « peut-être », l’Église romaine est l’éclatante illustration d’une trumpisation bimillénaire et, je dirais, éternelle.
Si l’enfer existe, chacun de ses prélats. y est triomphalement accueilli dès son intronisation sinon dès son décès.
Selon Dante, l’âme des papes, dès leur élection, est précipitée immédiatement en enfer et remplacée par un démon délégué par Satan.
Selon moi, ce ne sont pas seulement les papes qui « bénéficient » du processus mais tous les prélats de cette Église esclave du Mal.

Voici le texte d’Isabelle Picard

TERRAINS
Le pape, l’Église et nous

Près d’une semaine après la mort du pape François, notre collaboratrice revient sur  sa visite au Canada en 2022 et ses implications pour les Premières Nations.
ISABELLE PICARD
ETHNOLOGUE, COLLABORATION SPÉCIALE
Avant de commencer cette chronique, il m’apparaît important de définir qui est ce « nous » dont je parle, ce « nous » que j’hésite souvent à embrasser, ce « nous » fragilisé dans son identité, dans sa communauté, jusque dans sa moelle osseuse. Un « nous » qui nous place trop souvent dans une parenthèse, sur le bas-côté, ce « nous » qui est en fait « l’Autre ».
Ce « nous », ici, concerne un groupe, les Premiers Peuples, duquel font partie une multitude d’individus avec des identités et des croyances distinctes. Je n’ai nullement la prétention de parler pour tous.
C’est complexe, les notions d’identité.
Quoi qu’il en soit, le pape est mort. Ce pape-là. Celui qui est venu au Canada en juillet 2022, qui a passé trois jours à Québec pour rencontrer les survivants des pensionnats pour Autochtones. Celui de qui on attendait beaucoup. Celui qui ne semblait pas mesurer l’ampleur de ce qui s’est passé du milieu du XIXe siècle jusqu’à la fin du XXe siècle.
Je parle des 150 000 pensionnaires autochtones qui, dès l’âge de 5, 6 ou 7 ans, ont été arrachés à leur famille partout au Canada pour être placés dans des pensionnats financés par l’État fédéral et gérés par des institutions religieuses.
Je parle des enfants qu’on a obligés à devenir quelqu’un d’autre. Ceux dont on voulait taire la langue, qu’on ne voulait plus libres, ceux qui n’avaient pas la bonne religion, pas les bonnes manières. Ceux qu’on voulait « amener au rang de civilisés ».
« Je veux me débarrasser du problème indien… Notre objectif est de continuer jusqu’à ce qu’il n’y ait plus un seul Indien au Canada qui n’ait pas été absorbé dans la société… »
Ce ne sont évidemment pas mes paroles, mais celles de Duncan Campbell Scott, l’un des principaux architectes du système de pensionnats pour Autochtones, surintendant des Affaires indiennes.
L’objectif était clair. Une alliance avec l’Église (60 % des pensionnats pour Autochtones étaient gérés par l’Église catholique) était avantageuse pour le gouvernement fédéral. Les religieuses et les frères ne coûtaient pas cher à l’État. Une solution au rabais. En plus, il est plus moralement acceptable d’arracher des enfants à leur famille quand c’est fait par des religieux, non ?
Après tout, « toutes les véritables civilisations doivent être fondées sur le droit moral que seule la religion chrétienne peut offrir ». Cette prétention-là provient d’un mémoire de la Convention des directeurs catholiques de 1924. Le droit moral…
On connaît les conséquences des pensionnats pour Autochtones. Je n’ai plus envie de m’y attarder. Pas parce qu’elles ne sont pas importantes, au contraire. Parce qu’elles sont lourdes pour ceux qui les portent encore.
En juillet 2022, donc, j’étais analyste à RDI pour la visite tant attendue du pape François. 
Une première journée… puis une deuxième. Les excuses franches ne viennent pas. À la fin de la troisième journée, au sortir des studios de Radio-Canada à Québec, je m’effondre. Je pleure. Je rage toute seule dans ma voiture. J’étais en colère.
Avait-il été mal préparé ? Pourquoi est-ce que je le voyais se contenter d’inviter les Autochtones « à emprunter le chemin de la réconciliation, à passer de l’échec à l’espérance » ? N’était-ce pas de remettre encore une fois le fardeau sur le dos des survivants ?
Le pape François a finalement reconnu les sévices sexuels et a demandé pardon. C’est déjà un pas, je l’admets. Ce n’était cependant pas des excuses officielles, claires, au nom de l’Église catholique aux survivants, ici sur notre territoire, devant eux tous.
Personnellement, c’est ce que j’attendais.
J’espérais tellement plus, en fait, de ce voyage.
Le pape s’est montré sensible, ouvert, certes. C’est assez normal comme posture venant d’un pape de l’Église catholique, non ?
J’ai en tête ma visite au Vatican lors d’un voyage à Rome dans ma jeune vingtaine. Je voulais voir la chapelle Sixtine, son plafond, l’œuvre de Michel-Ange. Pour y arriver, des centaines de mètres dans les corridors du Vatican, des présentoirs remplis d’objets précieux, de richesses. Et d’orgueil. Ce même orgueil que j’ai retrouvé au sortir de la chapelle quand un prêtre m’a assez violemment tassée du chemin pour laisser passer une Éminence qui avait, à mon humble avis, toute la place nécessaire pour se déplacer.
Cet orgueil qui retenait peut-être les mots dans la bouche du pape François, bâti depuis des siècles à coups de vérités et de visions uniques, sous le couvert de l’humilité.
Peut-être qu’à force de parcourir trop de couloirs, l’Église a perdu son chemin.